On attendait avec curiosité la Lulu de la jeune italienne Valentina Valente, connue d’abord dans le répertoire baroque et le bel canto. La performance vocale est remarquable, tant sur le plane de la langue que pour l’investissement des forces dans cet emploi très lourd et l’aptitude de la voix, à la brillante colorature, pour tenir jusqu’au bout sans effort les aigus si particuliers du rôle, jusqu’au cri poignant à la vue de son portrait déroulé par Alwa, à la dernière scène, en passant par le «O Freiheit!» du II.