La soprano qui est belle à ravir, aussi charmante dans une tenue ébouriffante sortie tout droit de l’imagerie du cinéaste George Cukor qu’un robe modeste vraiment très stricte, chante merveilleusement. Douée aussi pour la comédie, elle joue constamment sur l’ambiguité du sentiment, le décalage entre le ton musical et le livret chez Menotti; et sur l’émotion pure chez Wolf-Ferrari. Bref, Valentina Valente est magnifique.